Severus arrive devant le petit appartement de Kilianne

Je suis arrivé devant l'appartement de Kilianne. Il était petit. Je me suis dit que j'aurais mieux fait de lui donner assez d'argent pour qu'elle s'en trouve un plus grand. J'ai hésité devant la porte puis j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai actionné la sonnette.

J'ai levé le nez de mon livre. Qui pouvait bien venir dans mon grenier à cette heure si ? Ben était allé dormir chez sa mère, je n'attendais personne. A moins que ce soit mon père ? J'ai posé mon livre "psychologie des meutriers" et je suis allée ouvrir la porte. C'était lui. Je ne pensais pas qu'il viendrait. Il était plus pâle qu'avant, si c'était possible, et ses cheveux retombaient en paquet mou sur ses épaules.

"Salut, ai je dis. Entre, vas-y. "

Je me suis effacée pour qu'il passe la porte net j'ai pris son manteau. Je lui ai proposé mon canapé et j'ai apporté de quoi manger et boire.

"Je te sers quelque chose ? "

je suis resté debout et j'ai regardé la pièce. C'était vaiment minuscule.
Du thé si tu as.

D'un coup de baguette, j'ai mis de l'eau à chauffer.

"Je dois avoir ça. Je ne suis pas fan, mais je dois avoir ça."

Je me suis moi même débouché un bouteille de bierre et j'en ai bu un peu, au goulot. J'ai fais signe à mon père de s'asseoir et je lui ai donné son thé.

"Bon. Tout à l'air d'être rentré dans l'ordre, tout a repris son cours normal. Toi tes élèves, et moi, mes études. Mais il y a des choes que je ne comprends pas. J'ai un grand vide dans mon cerveau...comme si je ne me souvenais des évènements mais pas des visages. Et encore! les évènements son aproximatifs. Mais toi ! Tu t'en souviens ? Et puis pourquoi les mangemorts t'en voulaient-ils ? Et pourquoi tu n'as jamais remarqué, avant, nos ressemblances phisiques ? Je comrpends pourquoi tout le monde disait que les êtres qui se ressemblent ne peuvent pas se supporter. Nous avons les même yeux, les mêmes cheveux, nous sommes tous deux très maigres et plutôt pales. Et puis...enfin, réponds d'abord à ses questions. C'est pour ça que je t'ai fais venir."

Je me suis étranglé

On peut dire que tu n'y es pas passé par quatre chemins. Bon, il est clair que le moment est venu de te dire tout ce que tu veux savir. Viens t'asseoir^en face de moi et ne me juge pas avant que je sois parti et avant d'avoir bien réfléchi.
Oui je me souviens des visages pour la simple et bonne raison que...
Je suis un mangemort.
Mais il faut que je t'explique pourquoi je le suis. Lorsque ta mère m'a quitté, j'ai tout laissé tomber. Absolument tout. Je suis entré peu à peu dans la dépression. J'aimais tellement ta mère. Mais elle se servait de moi. Je suis resté enfermé cchez moi, je ne sortais plus. Et puis un jour, un mangemort m'a trouvé. Il me connaissait, me voyant dans cet état, il m'a proposé de rejoindre son groupe, les mangemorts. Au début je ne voulais pas mais il m'a promis que ça m'aiderait à récupérer, à retrouver le moral, il m'a dit tant de choses, des paroles idiotes que j'ai prise pour réelles à ma grande honte. Je suis entré chez les mangemorts, j'ne suis devenu un. Mais un jour Albus m'a retrouvé. Il m'a emmené dans son bureau. J'étais un peu saoul, je n'en pouvait plus. Au début, je n'ai rien voulu lui révéler puis, j'ai pleuré, surement sous l'effet de l'alcool, je me suis mis à pleurer et je lui ai tout raconté. Il m'a proposé de devenir professeur. J'ai accepté, mais je voulais l'être de défenses contre les forces du mal. Il m'a dit que ça me ramènerait aux mangemorts, que ça n'irait pas que je replongerais. Je lui ai dit que je les avais quitté. J'ai été prof de potion. Je m'y suis habitué. Puis un jour Dumbledor a su que je voyais encore le smangemorts. Il m'a proposé de faire partie de 'lordre du phénix et de les aider en leur racontant les choses qui étaient importantes. C'est ce que je fais depuis des années.
Mais c'et dur. Et l'autre fois, c'est moi qui ai proposé aux mangemorts d'enlever Lyra. Oui c'est moi, je pensais pouvoir la sauver à temps. Mais lorsqu'ils ont voulu te tuer, j'ai pris peur, j'ai réagi parce que j'ai compris à ce moment qu'en réalité je t'aimais. Je ne le savis pas encore. Je me suis fait prendre et je n'ai pas pu libérer la petite. Depuis je m'en veux. Et je sais que je ne me le pardonnerais jamais.

Quant à notre ressemblance, non je n'ai jamais imaginé que tu aurais pu etre ma fille, vraiment jamais. Maintenan, si tu le souhaites, je partirais.

J'ai fronçé les sourcils et j'ai longtemps réfléchis.

"Ainsi, tu es un mangemort. Bien, ça explique pas mal de choses. Même énormement. Je ne te blâmerai pas, sauf si je m'aperçois un jour que tu as une méchante façon de pencher sur le côté de la balance "Voldy". A ce moment là, que tu sois mon père où non, je ferai mon boulot d'auror, et j'éspère que tu le comprendras. Je ne suis pas assez attachée à toi pour ne pas pouvoir te tuer si j'y suis obligée. J'éspère que tes copains mangemorts ne compteront pas sur toi pour te servir de moi car je ne serai pas dupe. ça c'était le premier point. Ensuite : pourquoi cette Lyra tout particulièrement ? Et puis pourquoi ils m'ont prise moi ? Je ne me souviens plus, ça m'obsède ! Et puisque tu te souviens des visages, vas vite faire une déclaration au ministère bon sang ! On peut encore les arrêter ! "

Je suis entré dans l'appartement que je partageais avec Kilianne, et je me suis vite rendue compte qu'elle n'était pas seule. Mais la personne à qui elle s'adressait était assis sur le canapé et je ne la voyais pas. Je me suis d'abord approché de Kilianne et j'ai déposé un baiser au coin de ses lèvres.

"Bonjour ma grande"

Elle a sourit, et je lui ai rendu son sourire. Malgré tout le mal qu'elle m'avait fait dans la tombe, je ne ressentais aucun dégout à jouer le rôle de l'amant colocataire. Elle était belle. Intlligente. Vive d'esprit. Je me suis ensuite tourné vers son interlocuteur. Et j'ai été submergé par deux sentiments : la rage, et une envie d'éclater de rire presque irréprésible. Lui ! Lui qui avait trahit les mangemorts était à ma portée, et je venais d'embrasser sa file devant lui. C'était comique ! Je lui ai tendu la main pour que nous nous disions bonjour comme une simple formalité entre des gens civilisés et Kilianne me l'a présenté comme étant son père. J'ai posé mon sac et je l'ai dévisagé.

"Je suis heureux de vous connaitre."

Lorsque je l'ai vu rentrer mon coeur s'est arrêté. Il venait pour moi ? Il venait pour elle ? Mais lorsque je l'ia vu approcher de ma fille et l'embrasser j'ai failli m'évanouir. Non, ils ne sortaient pas ensemble, ce n'était pas possible! Il m'a tendu la main, j'éais à sa portée. Je l'ai serrée et puis j'ai dis à ma fille :

Bon je suis désolé mais je dois y aller, vous avez certainement plein de choses à vous raconter et vous souhaitez peut etre un peu d'intimité.

je me suis approché de Kilianne et je lui ai murmuré à l'oreille si doucement qu'elle ne puisse l'entendre qu'elle

Cette conversation reste entièrement entre nous, n'en parle surtout pas à Ben, question de vie ou de mort. On se reverra.

J'ai haussé la sourcils et je l'ai attrapé par le col de la veste.

[b]"Non ! Tu t'asseois ! Je n'ai pas fini de parler avec toi. Et puis maintenant... on a un petit peu de temps à rattraper pas vrai ? Quelques années, très nombreuses même. Pour commencer, je vais passer la soirée avec toi. Ben a des choses à faire, nous préparons notre concour d'entrée chez les aurors. Viens ! Je t'invite au resto, et puis après on ira se promener sur le bord de la Tamise."

J'ai mis mon blouson, pris un peu d'argent, j'ai déposé un baiser sur les lèvres de Ben et j'ai regardé mon père.

"Allez !!!! Lève toi !!! "

Je me suis à mon tour le vé et j'ai lancé

"Bonne idée ! J'ai du travail ! Je veux vous laisser seul...j'ai du attendre du temps moi aussi avant de connaitre mon^père génétique...les reconstitutions de famille, tout ça...j'insiste ! D'ailleurs j'ai été très heureux de vous rencontrer. Kilianne m'a tellement parlé de vous !

J'ai serré la main de Rogue vivement, un grand sourire au lèvre. Kilianne m'a embrassé et je lui ai caressé la joue du bout du doigt. Tandis qu'elle cherchait de l'argent je me suis glissé vers Rogue et je lui ai murmuré :

"ça alors...les serpents se rencontrent...les traitres se retrouvent...et dans quelles positions cher Severus ! Nous avons des comtpe à régler avec toi...des amis te cherchent. Un en particulier, pour l'avoir trahi. Un deuxième : moi. Tu m'a causé desproblèmes et tu as failli causer ma mort...tu comprends : je dois te renvoyer la balle. Pour commencer, Kilianne est à moi...elle est complètement corrompue et je doute que tu y puisse quoi que ce soit...et ensuite...et bien j'ai peur que tu ne doive rendre des compte à notre conseil..."

Et j'ai lancé plus haut :

"Profitez bien de votre soirée cher Severus ! "

Et j'ai ajouté à voix basse :

" Il se pourait que ce soit la dernière..."

Je pâlissais de plus en plus pendant que Kilianne et Ben me parlaient tour à tour. Ce salaud déposait ses lèvres de serpents sur celles de ma fille bien aimée. J'osais à pein eimaginer ce qu'il avait pu lui faire!!! Il avait du la violer, la violer ma pauvre fille. Je me suis repris. Pour moi c'était du viol mais il était clair que Kilianne devait être consentante. Par quels pouvoirs l'avait-il charmé ? Je comprenais que mon heure avait sonné. Le professeur Rogue tant détesté allait mourir, âgé de 40 ans. Tout le monde serait content. Mais il fallait qu'il parle avec Kilianne, qu'il lui dise ses derniers mots, ce soir, avant qu'il ne meurre.

Merci de même Cher... B... Ben. Je suis également ravie. Kilianne, tu es sûre que tu veux aller diner ? Bon si tu insistes, je te suis.

Je me sentais de plus en plus mal

J'ai pris mon papa par le bras et je l'ai entrainé dans les escaliers.

HJ : rendez vous au chaudron bavuer !

» Attend patiemment devant la porte
» Kilianne et moi.
» Rogue et Kilianne