Rogue et Kilianne

J'entrai avec Kilianne dans le pub. Il faisait frais à l'extérieur et je n'étais pas mécontent de me retrouver au chaud. Je m'installai à une table. Je n'avais pas parlé de tout le voyage pour venir ici.

*Que vais-je donc pouvoir lui dire ? *

Bien, tu vas commander quoi ?

Je regardai Kilianne, puis la carte. Les lettres qui tournaient sur la feuille me donnaient mal à la tête et le cuisinier, sur la photo me lançait de petits clins d'oeil.

Heu... heu ben oui je vais prendre la salade de crevettes et de potiron, ça sera parfait

Je tentai un sourire qui se termina plutôt en grimace.

Bon ben on commande alors. S'il te plait dis-je à la serveuse que je connaissais bien

Code:

On voudrait un sandwiche aux merguez et une salade de crevettes et au potiron, s'il te plait.

J'ai souris à mon père.
"Alors ? Comment ça va ? Tu as repris ton boulot ?"

J'ai vu mon père ouvrir ses bras et je m'y suis jetée. Je n'étais pas très grande, et j'ai dû me hisser sur la pointe des pieds. Je l'ai serré contre moi, très fort. Je n'avais jamais été aimé par mes parents. Lui m'aimait et j'en avais plus qu'assez de le voir aussi peu conviancu qu'il était fait pour vivre, et non pour mourir. Je l'ai serré contre moi avec une force telle que je n'en avais jamais usé pour montrer mon affection à quelqu'un. Je lui ai murmuré à l'oreille

"Voilà...voilà pourquoi je ne veux absolument pas te perdre. D'accord ? "

Je l'ai laché et je 'lai regardé gravement.

"J'aimerai bien vivre comme on aurait dû vivre tous les deux. dans une maison, avec un cheval à bascule où tu m'aurais balancé. Comme un papa qui m'aurait fais des gaufres, qui m'algré sa fatigue en rentrant du travail aurait observé mes devoirs, et joué avec moi. j'aimerai faire ce retour en arrière. Mais on ne peut pas. Alors on va essayer de profiter du présent et arr^ter de voir la mort partout. "

Elle s'est jetée dans mes bras et ma serré avec une force à laquelle je ne m'attendais pas. On sentait l'amour qui passait au travers de ses bras. Je l'ai serré à mon tour, tout contre mon coeur et je l'ai bercé comme j'avais toujours rêvé de le faire. Elle m'aimait, je l'aimais et en cet instant, rien ne pouvait troubler cela. Lorsqu'elle a parlé, j'ai senti une larme couler sur ma joue, elle évoquait tout ce que je n'avais pas pu lui donner et tout ce que j'aurais voulu lui offrir.

Ma fille, je t'aime. Et rien ne pourra tuer ce sentiment. Je te promets d'aller voir demain le ministère et de tout dire mais laissons pour une fois cela de côté, et passons une soirée ensemble, en tant que père et fille, comme on n'a jamais pu le faire, tu es d'accord ?

HJ: bien sûr, le ledemain, il fait son cours où il pète un câble et dse retrouve à l'hôpital, complètement fou. Ainsi personne pour l'instant ne pourra savoir qui sont les mangemorts...

Je lui ai souri. Dire qu'à une époque, nous nous étions détesté !!!! Je me rapelais très bien les années terribles que nous avions passées. J'étais une insuportable élève. Et il était un professeur injuste. Je n'écoutais aucun de ses cours, je faisais des potions les plus extravaguantes qui puissent exister, et j'avais eu mes diplomes avec mention en étudiant le plus possible, pour l'embêter et lui montrer que je n'avais jamais eu besoin de lui. Il m'avais mis des retenus pendant des mois, avait fait chuter le nombre de point de Gryffondor sur ma seule personne, m'avait donné un nombre de devoir suplémentaire qui n'était plus comtable, que je rendais sérieusement, mais qui contenait un nombre imressionant d'insinuation à son incompétence. J'avais remplacé les trois quart des produits de sa reserve avec de la limonade à l'époque des examens, et aucun des élève n'avait pu réaliser sa potion. Les examens, au plus grand bonheur de tous les élèves, avaient été reportés. Il s'était appliqué à me priver de sorties à Pré-au-lard jusqu'à la fin de l'année. Je lui avais joué des tours qui dépassaient l'imagination des plus fous, il me l'avait rendu par des fourberies tout à fait inégales pour un professeur. Nous en étions même venus aux mains, un jour où j'avais collé dans tout le chateau des affiches de lui en caleçon. Je les avais trafiqué avec quelques coups de baguettes, mais ça avait fait le tour de Poudlard. Il m'avait alors annoncé en me croisant dans le couloir qu'il allait tout faire pour me faire redoubler et compromettre ma vie professionelle, je l'avais attaqué et il avait répliqué. Il avait fallu deux professeur et une poignée d'élèves pour nous empêcher de nous étriper. Et là, je le tenais par la main, et je m'apprêtais à l'ammener à un match de quidditch. Nous avons acheté des marrons chauds et nous sommes téléportés vers le stade de Londres.

"Deux places s'il vous plait ! "

Je voyais se peindre sur le visage de ma fille quelque chose qu'il m'était impossible de comprendre. Ces yeux brillaient et souriaient intérieurement. De toute évidence, elle était plongée dans ses pensées. Elle n'avait même pas remarqué que depuis tout à l'heure, je la regardais dans ciller, m'imprégnant de chaque éléments qui constituaient son visage, allant de la forme des yeux à la petit mèche rebelle qui lui tmbait sans cesse devant les yeux et qu'elle coinçait derrière son oreille, dans un geste souple, habituel, comme si il appartenait lui aussi aux composants de son visage.
Lorsque nous arrivâmes devant le guichet et que Kilianne demanda deux places, je détachai mon regard de son visage et passai devant elle au moment où elle s'apprétait à payer. Plus rapide qu'elle, je déposai les mornilles dans la main du vendeur et l'entrainai vers le stade.

Nous avons des places de choix!!! dis-je en m'installant à ses côtés.

Un silence se fit puis je m'approchai de son oreille, prit sa main dans la mienne et lui murmurai:

Nous allons vraiment rattraper le temps perdu, je te le promets. Tu vas enfin découvrir ce qu'est un père. Je n'ai pas eu cette chance, le mien n'aspirait pas à me voir et me fuyait constament. J'étais à Pourdlard et je n'avais le droit de rentrer que pendant les vacances d'été où il s'arrangeait pour se retrouver à l'autre bout de la terre. J'ai vécu très mal le manque de mon père. Il n'a jamais cherché à me revoir après mon départ de ma maison. Ma mère est morte peu après, de solitude et de chagrin. Je n'ai pas été là pour toi durant ton enfance, mais aujourd'hui, je suis là et je le resterais désormais.

Je lui ai proposé du pop corn et il a pioché dans le pot. Un joueur venait de faire une chute, les secours arrivaient...

"Si...si Dumbledore ne nous avait rien dit...on se serait détésté pour toujours ? Pourquoi moi ? Pourquoi tu me detestais moi en particulier ? Tu as été un professeur horrible, j'éspère que tu en as conscience. Et pourquoi as tu fais partie des mangemorts ? Il y a des questions comme ça, sans réponse..."

J'ai avalé ma salive avec difficulté. J'ai senti mon estomac se nouer comme s'il avait été un serpent et une boule dans ma gorge s'est formée.

*mangemort, pourquoi ce mot en cet instant ?*

Ah.... C'est là qu'on reconnaît l'esprit vif de ta mère, sa curiosité. Je me dois quelques explications je crois alors je vais te les donner. Tu es en âge de comprendre à présent ai-je plaisanté en la regardant mais mon sourire s'est effacé devant son regard si froid. Elle n'avait pas du tout envie de plaisanter, elle voulait comprendre.

Bon d'accord, je ne change pas de sujet. Hélas ma fille, je ne sais pas mais j'ai bien peur que oui nous nous serions toujours détesté si Dumbledor ne ous avait pas prévenu. Pourquoi je te détestais toi en particulier. Tu veux vraiment le savoir?


elle a acquiescé

A l'époque, tu ressemblais beaucoup à ta mère et... tu me rappelais tellement elle, la façon dont elle m'avait jeté comme un moins que rien comme si nous n'avions rien vécu ensemble... J'oignorais qu'elle avait une fille mais dans les manières je trouvais que tu lui ressemblais. Je me disais que c'était un hasard.

un silence

Et puis aussi peut-être parce que tu me rappelais un peu moi. Dans ta façon de réagir, de répondre, dans ton insolence, dans ta solitude... et je me suis toujours détesté, j'ai toujours voulu disparaître mais j'étais trop lâche pour me suicider sans doute. A l'époque j'ai bien essayé plusieurs fois. D'ailleurs ça nous amène à ta troisième question. J'étais dans cet état quand les mangemorts m'ont repêché, je te l'ai déjà expliqué. Abandonné de tous, de ta mère surtout et sans un travail, sans un sous, j'avais tout perdu. Alors j'ai accepté de les rejoindre, pour me changer les idées, pour me dire que je vallais quelque chose. Je sais c'est stupide, un mangemort ne vaut rien...

Aucune question n'est sans réponse ma fille. Cela dépend de si la personne a envie d'expliquer ou si elle n'en a pas envie, si elle a envie de cmprendre ou non.

Et tu sais ce que c'est le pire ? C'est que j'étais mangemort, je suis mangemort et je le resterai pour toujours. Je suis marqué souillé, contraint de me cacher à présent qu'ils ont découverts que je les ai trahis. Vais-je passer ma vie à fuir ? Je ne sais pas. Si je n'avis pas su que tu étais ma fille, je me serais déjà livré à eux. A l'époque je n'attendais rien de la vie. Et puis j'ai appris que tu étais ma fille, alors j'ai repris goût à la vie, tu m'as sauvée en quelques sorte kilianne. Oui j'ai conscience que j'ai été un horrible professeur et j'en souffre plus que jamais, mais toi ai conscience que j'ai une dette envers toi, tu m'as sauvée...