Entre dans la chambre [Marion]

Cela faisait plusieurs jours voir plusieurs semaines que Marion ne parlait plus, qu'elle ne riait plus et que je ne la voyait plus. On aurait dit qu'elle s'était évaporée dans les murs du chateau.
J'avais donc décidée d'aller la voir un peu et de discuter avec elle de ce qui n'allait pas.
Je savais qu'elle avait toujours l'habitude de rester tard dans nôtre chambre pour réviser. J'avais vu juste.
Lorsque je suis entrée, elle avait un livre ouvert et semblait fatiguée à un point inestimable.
je me suis approchée - vu qu'elle n'avait bien sur prononcer ni mot ni exclamation - et ais entamé la mise au point

" Salut... Tu sais Marion tu ne parles pas beaucoup... Je ne sais pas je te sens distante depuis quelque temps... Ca ne vas pas? Tu veux qu'on en parle? "

Je me suis assise sur son lit, à côté d'elle. Preuve que je n'avais aucune envie de partir et que cette fois, j'irais jusqu'au bout et que je découvrirais ce qu'il n'allait pas

Invité

Il était assez tard. Il devait être 11h du soir... Je ne savais pas trop mais, j'étais sûr qu'il était tard.

Depuis un moment, je ne révisais plus dans la salle commune, vu que j'étais toute seule, je préférais faire mon ermite plutôt que d'imposer ma présence aux autres.

Ici, je révisais métamorphose. Un cours que j'aimais bien et dans lequel j'excellais. Avant, j'étais pas une cancre mais comme j'étais entourée, je travaillais moins. Mais, ça a changé, donc, je dois bien trouver une occupation.

On pourrait croire que je révisais mais en faite, j'étais occupée à écrire une lettre au professeur Dumbledore. Elle commencait comme suit :

Cher Professeur Dumbledore,

Je vous écris cette lettre pour dire que j'ai l'intention de quitter Poudlard. Je préfère vous prévenir que toutes tentatives de discution avec moi, sera veine. Je suis décidée à partir et rien ne me fera changer d'avis.

Vous vous...

J'étais occupée à l'écrire quand Jyll rentra dans la chambre. Je n'avais pas fait attention à elle. J'étais épuisée et mon attention était moins bonne que quand je suis en pleine forme.

J'eus un sursaut. Jyll venait de s'assoir sur mon lit. Je la regardai surprise. Elle me demanda ce qui n'allait pas et si elle voulait qu'on en parle.

"C'est gentil de ta part mais tout va bien. Je travaille trop, c'est aussi simple que ça. Excuse-moi mais, je dois..."

A ce moment-là, j'avais voulu bouger un peu de mon lit mais, je fis tomber la lettre au pied de Jyll.

HJ: tu te doutes que je fais tout pour que tu lises la lettre ^^

HS: a ben non XD moi je suis aveugle je la vois pas MDR!

J'allais encore une fois me mettre a parler lorsque la lettre est tombée à mes pieds. Dans un réflexe et ne savant pas de quoi il s'agissait, j'allais la lui rendre quand j'ai vu le mot "Professeur Dumbledore "
J'ai ramené la lettre vers moi et je l'ais lue.
Au fur et a mesure que la lecture avançais je me sentais de plus en plus mal. Je prennais des coup à chaque syllabes...
Une fois que j'eu fini. Un gros blanc s'installa. Puis je repris d'une voix triste et à peine audible

" Tu ne comptes pas partir n'est-ce pas... Tu ne vas pas me laisser... "

Mes yeux se sont floués; j'allais bientôt me mettre a pleurer. Je n'aurais jamais cru Marion capable de faire une chose pareille

" Pourquoi tu n'est pas venue me parler de ça!!!! tu comptais me le dire quand???!!!! Aprés ton départ? ou juste avant de partir la valise à la main "

Ma colère sortait d'un coup. Elle n'avait pas le droit de me faire ça, nous avions passé de tellement bon moment ensembles, tellement de choses s'étaient produites.... Elle ne pouvait pas partir juste comme ça

" Pourquoi comptes-tu partir alors que tu ne m'a jamais dit que tu n'allais pas bien avant que je le saches! Pourquoi n'est tu pas venue me parler! Je suis venue moi! "

Je voulais qu'elle me réponde, qu'elle crie aprés moi ou même qu'elle me frappe, mais elle restait calme, ce qui rendait les choses encore plus insupportables. Je voulais qu'elle me dise que je l'avais laissée ses derniers temps, je voulais qu'elle me repproche de ne pas être assez là, mais elle ne disait rien et elle me regardais faire.
Je me suis sentie trés mal. Si elle partait je n'avais plus envie de rester non plus. Il n'y avait aucune raison pour que je reste si tout les gens que j'aimais se mettaient à partir loin de moi.

Invité

Je vis Jyll se pencher pour ramasser la lettre. Alors qu'elle allait me la rendre, elle vit quelque chose qui attira son attention et elle se mit à la lire. J'aurais très bien pu l'arrêter mais inconsciemment, je voulais qu'elle la lise.

Je l'observais pendant qu'elle la lisait. Son expression changeait peu à peu. Je pus en déduire que cela ne lui plaisait pas. Quand elle releva la tête, il y avait un silence assez pesant. C'était le calme avant la tempête.

Je ramenai mes genoux contre moi et mis mon menton contre ceux-ci et je la regardai droit dans les yeux. J'étais calme, mon visage ne reflétait aucunes expressions.

Jyll se mit à parler. Au début, elle avait la voix qui tremblait. D'ailleurs, ses yeux étaient remplis de larmes. Mon coeur se serra mais je ne lui montrai pas que ça me touchait.

Ensuite, elle se mit en colère. Elle me repprochait le fait de ne pas lui avoir dit que j'allais mal, que j'allais sûrement partir sans lui dire,...

Une fois qu'elle eut fini, le silence s'installa et je décidai de le rompre. Le ton avec lequel je lui parlais, était assez froid et distant. Ca me faisait du mal de lui parler ainsi mais je n'avais pas le choix, rien ne devait me retenir ici.

"Mon choix est pris, j'ai décidé de partir d'ici. Rien ne me fera changer d'avis. En fait, j'avais l'intention de te laisser une lettre sur ta table de chevet. Je ne t'aurai pas dit aurevoir... Ni aux autres."

Je me tus un peu afin de laisser les mots s'imprégner en elle. Je voulais qu'elle comprenne bien ce que je disais.

"Si je ne t'ai rien dit, c'est parce que tu es très entourée Jyll, très occupée et je ne voulais pas t'ennuyer avec mes états d'âmes."

Je me tus définitivement. Je repris ma lettre de ses mains et la relus pour voir où j'en étais dans sa rédaction.

Les mots que Marion prononça me donnèrent envie de vomir. Comment pouvait elle quitter Poudlard sans même me dire aurevoir aprés tout ce qu'on avait vécu... Comment avait elle songé une seule seconde à partir alors qu'elle savait que je n'étais pas entourée mais seule

" Tu sais trés bien que je ne suis entourée que par ce que cela t'arrange... De toute façon tu peux t'en aller je ne te retiendrais pas. je suis juste déçue... Déçue que tu ne fasse pas ce que tu as toujours montré. Tu fuis, tu me laisses. Ce qui se passe ne regarde que toi mais tu aurais pu au moins m'en parler. Tu sais tu aurais trés bien pu être Sicada... C'est à Serpentard que tu aurais du aller. pour avoir le coeur aussi cruel "

A sa tête, j'ai vu que je l'avais touchée. Bingo c'est ce que je cherchais! Je ne voulais pas qu'elle parte en ayant la satisfaction de m'avoir tenu tête.
Puis je me suis sentie aussi mal qu'elle. je ne voulais pas qu'elle s'en aille.
j'ai courru vers elle, ais arraché la lettre de ses mains et l'ais jetée dans le feu. Je me suis ensuite plantée devant elle.

" Excuses moi... "

je me suis approchée et je suis tombée sur mes genoux. J'ai pleuré. J'ai pleuré et elle n'a pas bougé d'un poil avant que je me lève pour aller vers elle.
Je me suis assise a côté, tout prés d'elle et j'ai posé ma tête sur son épaule. je pleurais toujours mais cette fois ce n'étais plus que de tristesse. La colère avait disparue

" Si tu pars je pars avec toi "

Invité

Le fait qu'elle s'énerve encore, ne m'avait pas étonné, loin de là. Les mots que j'avais utilisé, était très dur à entendre mais, ce n'est que la vérité. Je l'écoutais dire ce qu'elle avait sur le coeur car la situation le demandait et je savais qu'elle ne me laisserait pas partir sans avoir dit ce qu'elle pensait donc, la faire taire ne servirait à rien.

A la fin, elle me sortit une phrase qui me fit mal... Elle trouvait que j'étais cruel mais elle n'avait pas tort, je n'étais pas la fille de cet homme pour rien.

J'allais dire quelque chose quand elle tomba à genoux et elle se mit à pleurer. Je la laissai pleurer, je ne la touchai pas. Je ne devais pas montrer que je tenais à elle. La lettre qui était dans mes mains, se retrouva dans le feu sans que je m'en aperçoive, c'était elle qui l'avait prise et jettée dans le feu.

Elle se calma et vint s'assoir près de moi. Elle mit sa tête sur mon épaule et continua à pleurer. Elle ajouta qu'elle partirait avec moi si je partais.

Le silence s'installa. Je me levai tout en la repoussant. Je m'approcha du feu et avec une formule, la lettre attérit intact dans les mains.

"Tu dois rester ici Jyll, tu n'as pas encore fini ta formation et crois-moi, tu en auras besoin. Je sais bien ce que tu as vécu, tu me l'as dit et je ne l'ai pas oublié. Tu sais, j'aurai dû aller à Serpentard. Quand je suis arrivée ici, le choixpeau a hésité entre deux maisons, Gryffondor et Serpentard. Il m'a dit que je penchais vers Serpentard car j'avais un certain désir de grandeur, de reconnaissance et de faire le mal. Mais, il m'a aussi dit que j'avais une qualité qui était incompatible avec cette maison. C'est pour ça que j'ai attéri à Gryffondor."

Je soupirai un peu avant de reprendre.

"Quand ma mère a appris que je n'étais pas à Serpentard, elle a piqué une crise et m'a dit que j'étais indigne d'elle et surtout de mon père. Mes parents ont été à Serpentard. Elle m'a dit qu'en tant que fille de Voldemort, je devrais lui faire honneur mais ne pas le répandre aussi."

Je détachai mon regard du feu et le plantai dans celui de Jyll. Je voulais voir sa réaction au fait que je sois la fille de cet homme détesté par la plupart des sorciers.

"Je sais pas si c'est vrai mais ma mère est une mangemort et je pense que d'une certaine manière, je suis liée à lui. Je dois partir d'ici et le rejoindre pour savoir la vérité..."

Je la regardai toujours. Je n'avais jamais raconté tout ça à quelqu'un sauf à Sicada mais une petite partie seulement.

je ne comprennais pas... Je ne comprenais pas pourquoi on l'avait envoyé à serpentard si c'était la fille de Voldemort mais je savais et comprennais au moins une chose.
Si on l'avait envoyé à Gryffondor il y avait une raison à cela... Il y avait une raison et j'allais bien la découvrir, avec ou sans elle

je me suis levée. Je ne pleurais plus et je n'avais plus envie de parler. Elle me disait qu'elle n'avait pas oublié ce que je lui avait dit mais je ne voyais pas le rapport, pour moi elle devait rester, point final

" Si on t'a envoyé à Gryffondor c'est qu'il y a une raison... Alors ne trouve pas d'excuse pour moi le fait que tu sois la fille de X ou de Y n'a aucune importance... Tu me dis que tu n'as pas oublié, j'en sui heureuse mais aujourd'hui je n'ais pas besoin que tu te rappeles j'ai besoin de toi!
Il est vrai que ma formation n'est pas terminée mais la tienne non plus! Tu crois que tu va tout découvrir en un claquement de doigts? ça ne marche pas comme ça regardes autour de toi on est dans une monde réel les gens ne sont pas des dieux et même si nous avons la chance d'avoir un don nous ne sommes pas invincibles pour autant et tu le sais! Tu crois que tu vas arriver devant lui et lui dire "je suis ta fille tu veux bien que je te tue? ou tu me dis la vérité?"
ça ne se passera pas comme ça et tu le sait déjà..."

je me suis arrêtée pour reprendre mon souffle. Comme j'avais besoin d'elle et comme je voulais qu'elle reste... je ne voulais pas qu'elle parte et si elle vennait à partir je partais avec elle... Il n'était pas question qu'elle s'en aille sans moi et encore moins pour découvrir la vérité sur son vrai père, Voldemort ou pas...

Invité

J'étais silencieuse. Je continuais de regarder le feu qui dansait devant mes yeux. En même temps, ils illuminaient mes cheveux roux ainsi que mes yeux verts. Je n'avais pas réagi tout de suite à ses paroles. Je lançais le silence s'installer.

Un petit moment passa puis, je me retournai vers elle. Je la regardai quelques secondes, pris ma baguette dans ma poche droite, la levai et incantai une formule non-verbale. Ma valise se souleva et se posa sur mon lit. Elle s'ouvrit et toutes mes affaires attérir dedans. Elle se referma. J'agitai de nouveau ma baguette et elle vint jusqu'à moi.

Je respirai un bon coup. Ma décision était prise, je devais partir le plus vite possible. Ma baguette était dans ma main droite et ma lettre dans l'autre. J'hésitai une seconde et la jettai dans le feu.

"Jyll, je dois partir. Je n'ai pas l'intention de le tuer. Je veux savoir pourquoi j'existe. Je suis sûr que je suis sa fille même s'il ne me le dira pas directement. Voldemort n'aime que lui... Il n'aime pas ma mère et s'il a couché avec elle, c'est qu'il voulait avoir un enfant. Je ferais tout pour connaître son plan en ce qui me concerne."

Je fermai les yeux. Une larme coula sur ma joue droite. J'eus un léger sourire et les réouvrit. Je m'approchai d'elle et pris sa main.

"Je tiens énormément à toi. C'est pour ça que je veux que tu restes ici. En ce qui me concerne, ma formation est terminée. J'ai appris tout ce qu'il fallait en ce qui concerne la magie... Pour ce qui est de ma maison, tu dois avoir raison, si je suis à Gryffondor, c'est pas pour rien mais bon, ça change rien à ce que je suis. J'aime aller à l'encontre de l'autorité et faire mal aux gens."

Je lachai sa main et me dirigeai vers la sortie. Je stoppai et me tournai vers elle.

"Je veux que tu dises tout ce que je t'ai raconté à Dumbledore. Bon, j'y vais."

Je posais ma main sur la poignée de la porte.

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