A la recherche de Miss Sanchez

je suis entré dans la salle commune. Etant le professeur principal, j'y avais accès. Il me fallait parler avec Miss Sanchez. Il y avait quelque chose qu'elle ne m'avait pas dit. Je me suis approché et j'ai frappé à la porte du dortoir des filles en attendant qu'on me réponde.

en sortant du dortoir des garçons, j'ai vu à ma grande surprise le professeur Rogue devant le dortoir des filles.

Que faites-vous là professeur? Vous cherchez quelque chose peut-être?

vraiment étrange

j'ai sursauté

Gwenegan ?

je me suis repris

Etant drecteur de cette maison, il m'est autorisé à pénétrer dans cette salle commune lorsque bon me semble. Et pour votre question, je ne suis pas à la recherche de qelque chose mais de quelqu'un.

quelqu'un? Curieux

Et qui ça si je ne suis pas trop indiscret? J epeux sans doute vous aider

Vous ne l'êtes pas ne vous en inquiétez pas. Je cherche Miss Sanchez, je dois avoir une conversation de très haute importance avec elle

Sicada ? Mais que lui voul... non heu en fait heu je pense qu'elle n'est pas loin. Si elle n'est pas dans le dortoir, elle ne va pas tarder. Bon je vous laisse. A bientôt.

Les yeux fermés. Sicada avait entre les mains un objet des plus étranges. A vrai dire elle savait. Elle savait que c'était un cadeau de Callum. Elle a caressé le serpent, un demi-sourire aux lèvres. Voilà pourquoi il était là la dernière fois... quand on a frappé à la porte. Elle a étoufé un juron puis, voyant qu'il insistait, elle s'est levée et à ouvert la porte à la volée : elle détestait qu'on la dérange, surtout en ce moment. Rogue. C'était Rogue en face d'elle. Sa main s'est posée sur la porte, prête à la refermer.

j'ai vu la porte s'ouvrir sur Miss Sanchez. Enfin,e lle était là. Elle s'apprétait à la refermer, je l'ai bloqué avec ma main.

Miss Sanchez, je vous cherchais. J'aimerais vous parler si vous n'y voyiez pas d'inconvénients. Je crois que j'ai agit un peu trop brutalement lors de notre dernière conversation mais je crois que vous nhe m'avez pas tout dit non plus.

Malgré tous ses efforts, elle n'arrivait pas à la refermer. Rogue était plus grand et plus fort qu'elle. Elle lui a jeté un regard noir et s'est retournée pour entrer dans le dortoir. Elle a répondu, lui montrant son dos :

Justement, j'en vois un d'inconvénient. Merci de refermer la porte professeur, je suis occupée.

à quoi jouait-elle?

Miss Sanchez, vous me cachez quelque chose!!! Mais je vous laisse. Sachez seulmeent que j'ai pris ma décision : je vais me rendre là où vous savez et je vais demander qu'on me pardonne et qu'on m'accepte de nouveau ou alors qu'on me tue.

j'ai alors tourné le dos et je me suis dirgé vers la sortie

Sicada s'est retournée, les yeux flamboyants. Elle a éclaté d'un rire mauvais. Tout respects qu'elle devait avoir en son professeur avait disparut.

Pardonnez ? Mais Rogue, vous êtes naïf ! Il va vous tuer ! Bon sang mais que voulez-vous ? Il faut choisir son camp !! Le monde d'aujourd'hui n'est pas gris mais blanc ou noir ! Vous ne pouvez aller de l'un à l'autre... vous allez crevé... ils vont vous torturer à mort, vous humilier, jusqu'à ce que vous avouez et alors là, ils vous couperont tout corps et... et si vous avez de la chance, ils vous achèveront... mais... mais ils... il va vous faire souffrir et vous allez pleurer, pleurer d'être là... pleurer d'être lâche. Suppliez et... et...

Sa voix s'est cassée et elle a éclaté en sanglots. Trop de souvenirs, trop de souffrances, trop d'horreurs pour une fillette de treize ans, trop peu d'amour par son père. Sicada venait de prouver qu'elle était bien plus faible qu'elle ne le faisait croire.

je me suis retournée immédiatement. elle me manquait de respect mais peu importait. J'avais l'impression de me reconnaitre un peu ans cette fille. Pourquoi je n'en avais aucune idée. Peut être parce qu'elle faisait partie des mangemorts et que elle semblait ne pas le vouloir. Comme moi. Mais elle me parlait de ma mort avec tant de haine que j'ai failli la gifler. J eme suis retenu. elle avait raison. Mais avais-je le droit d'être vivant en ayant sacrifié une de mes élèves, en ayant traité mes élèves cmme des incapables des bons à rien, en ayant fait du mal à ma fille et en semant la misère avec les mangemorts? Mais elle s'est mise à pleurer. Miss Sanchez, celle que je croyais impossible de tant de sentiments, elle était devant moi, pleurant. J'ai voulu l'approcher, la prendre dans mes bras comme j'aurais pu prendre ma fille si j'avais connu son existance avant. Mais je me suis abstenu. Je savais qu'elle m'aurait rejeté. Je me suis contenté de poser ma main sur son épale et de dire

Miss Sanchez, j'ai mes raisons pour penser que vous cachez quelque chose de terrible en vous. Vous ne voulez pas m'en parler? Je comprends. Mais sachez que je serais à votre écoute si vous le désirez à n'impporte quel moment même en plein milieu de la nuit. Si un jour vous êtes décidée à en parler et que vous en avez besoin, sache que je serais là et j'attendrais ce jour autant de tmeps qu'il faudra. Maintenant, pour ce qui est de moi, je ne sais pas ce que je vais faire mais je vais ûrement m'y rendre. Si mon destin est de mourir demain, eh bien je mourrai demain. Mais je ne pourrais me cacher indéfiniment.
Vous pourrez me trouver dans mon bureau. J'y passe la plus grande partie de mes journées et de mes nuits. N'oubliez pas ce que je vous ai dit. Je suis là pour vous écouter.

et de nouveau je me suis dirigé vers la sortie. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire et je n'avais aucune idée non plus de ce qu'allait faire Sicada. Allait-elle enfin m'avouer ce secret qui lui pèse sur le coeur ?

Honte. Elle avait honte de craquer ainsi devant Rogue. Elle a essuyé les larmes qui coulaient sur son visage et a regardé le professeur de potions dans les yeux. Il semblait avoir complètement changé... il était méconnaissable. Alors qu'il s'en allait, elle aurait pu tout simplement lui dire merci. Mais non, elle l'a regardé s'en aller.

D'accord.

Un seul mot. Mais le professeur savait très bien que Sicada avait enregistré ces paroles. Après si elle allait le faire... personne ne pouvait le savoir. Elle l'a suivit du regard alors qu'il franchissait la porte.

je suis parti et, en sortant de la salle commune pour rejoindre mon bureau, j'ai été troublé. Avec si peu de mots elle avait réussi à le troubler.et puis elle lui avait dit d'accord. D'accord, venant de Sicada, c'était énorme. Sicada était têtue. Elle s'était enfermée dans le silence. Mais le fait q'avoir dit d'accord, état un énorme pas de fait pour moi. J'ai rejoint mon bureau, plongé dans mes pensées.